Vie fraternelle

Communauté

Que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi. Qu’ils soient un en nous, eux aussi, pour que le monde croie que tu m’as envoyé. Et moi, je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, pour qu’ils soient un comme nous sommes UN : moi en eux, et toi en moi. Qu’ils deviennent ainsi parfaitement un, afin que le monde sache que tu m’as envoyé, et que tu les as aimés comme tu m’as aimé.

Évangile selon St Jean 17,21-23

Chercher Dieu

 

Nous sommes rassemblées par un même désir de chercher Dieu dans l’humilité et l’obéissance à une règle et à une abbesse, dans une communauté bien concrète. Notre vie est marquée par le silence et la solitude, la simplicité et la pauvreté. Nous vivons notre quête du Christ, pour le connaître et l’aimer, en communion avec l’Église et le monde. (…)

Chaque jour

Au centre de notre vie, la liturgie nous mobilise et nous dynamise (…)

Le fruit de notre travail demeure notre ressource principale. Chacune y participe en esprit de service et de disponibilité pour la construction de la communauté.

 A travers nos différences

Notre communauté est caractérisée par une interculturalité croissante. Les 29 sœurs qui la composent aujourd’hui, représentent 7 nationalités différentes. Nous accueillons régulièrement pour des séjours plus ou moins longs (formation, santé) des sœurs venant de l’Étoile Notre-Dame (Bénin) fondée par les Gardes en 1960. (…)

 Ensemble

Autour de l’abbesse, la communauté marche vers l’unité en s’efforçant d’accueillir ses différences, portée par un commun désir de PARVENIR ENSEMBLE…

 

Extraits du Rapport de Maison préparé par la communauté en vue du Chapitre général de l’Ordre en septembre 2017

Joie ensemble

Un miracle permanent !

 

D’aucuns disent que le fait qu’une communauté d’hommes ou de femmes arrive ainsi à vivre ensemble est un miracle permanent ! … Oui, arriver à vivre ensemble est un miracle permanent ! … Nous ne nous sommes pas choisies. C’est le désir de suivre le Christ qui nous a rassemblées. Notre vie communautaire n’a donc pas un point de départ et une finalité simplement humaine. Et c’est pour cela qu’elle est possible.

Le bon zèle

Dans l’avant-dernier chapitre de sa Règle St Benoît parle du bon zèle que doivent avoir les moines dans les relations entre eux. J’ai lu que ce mot zèle, de par son étymologie grecque, signifie l’ardeur du feu, quelque chose qui brûle. Le bon zèle dont St Benoît nous parle désigne donc le feu intérieur qui anime toutes les dimensions de notre vie et particulièrement nos relations fraternelles. La présence de ce feu intérieur conduit à la charité, à l’amour, donc à la joie. Son absence conduirait évidemment à un enchaînement de frustrations. Et ça peut arriver, et ça arrive…

Combat et joie

St Benoît est un homme pratique et réaliste. Il n’est pas quelqu’un qui aurait tendance à surnaturaliser les difficultés d’une vie communautaire. Mais avec ce « bon zèle », il nous invite à savoir percevoir tout le positif et toute la beauté qui se cachent derrière une surface parfois rugueuse, aussi bien de la communauté que de chacune de nous qui la composons. Ainsi, nous expérimentons les difficultés et le combat du vivre ensemble mais nous en goûtons aussi les joies. Nous savons que si nous y mettons le prix et si nous nous appuyons sur Celui qui nous a réunies nous nous aidons mutuellement à vivre et à exister pleinement.

Extraits d’une chronique donnée par Mère Abbesse sur RCF Anjou

Toutes les sœurs qui vivent dans la communauté partagent la responsabilité de son unité, de sa fidélité dynamique au charisme cistercien et de son aptitude à procurer à tous les membres les conditions de croissance humaine et spirituelle, conduisant à la plénitude de l’amour.

Charte de formation 11

 

 

Les veilleurs…

Chacun trouve en l’autre un appui,

Pour tenir ainsi dans la nuit,

Car leur foi se renforce,

A veiller ensemble jusqu’au jour.

Hymne CFC

 

 

Ce qui se cherche entre nous, dans nos communautés, n’est pas à fleur de peau, ni même à fleur de cœur. Nous finissons par savoir que ça nous tient profond ! Ainsi, il n’y a de contemplation possible que là où il y a ouverture à la communauté de vie, à la communion, à la famille humaine tout entière…

f. Christian de Chergé, Dieu pour tout jour, p 461