L’oisiveté est ennemie de l’âme. Les frères doivent donc consacrer certaines heures au travail des mains et d’autres à la lecture des choses divines.
Règle de Saint Benoît, chapitre 48,1
C’est alors qu’ils seront vraiment moines, lorsqu’ils vivront du travail de leurs mains, à l’exemple de nos pères et des Apôtres.
Règle de Saint Benoît, chapitre 48,8
Les communautés monastiques s’affrontent aux problèmes économiques qui sont ceux de tout le monde. Le travail s’impose, si l’on veut vivre, et non pas toujours dans les circonstances qu’on aurait choisies. Un vrai travail qui assure le gagne-pain est une condition de la pauvreté. Saint Benoît a explicitement écarté la mendicité pour ses moines car il veut qu’ils imitent l’exemple des anciens moines et des Apôtres qui travaillaient de leurs mains pour assurer leur subsistance…
Le travail n’offre pas seulement une part de contrainte… Il se change en sacrifice de louange, il apporte sa part à la prière ininterrompue qui tisse la journée du moine…
En absorbant une part du dynamisme du moine et en le canalisant vers un service utile à la fraternité, le travail manuel rend l’homme intérieur plus libre pour l’œuvre qui est proprement la sienne.
Dom André LOUF, la Voie cistercienne
En fidélité à la Règle de St Benoît et à la tradition cistercienne, notre communauté de Notre-Dame des Gardes vit du fruit du travail de ses membres.
Le travail s’organise autour :
- des différentes activités économiques (production de confitures, de pâtes de fruits, de gâteaux, confection de vêtements liturgiques, magasin, gestion-comptabilité) qui permettent à la communauté de percevoir les ressources dont elle a besoin,
- du service de la vie quotidienne de la communauté (cuisine, réfectoire, lessive-vestiaire, ménages, liturgie, infirmerie …) de l’accueil à la porterie …
- du service de l’hôtellerie et de l’accueil des groupes à Saint André.
Chacune, selon ses aptitudes, prend généreusement part à ces multiples activités qui servent et construisent notre vie commune.